Sainte Avoye en chêne sculpté et ajouré, dos plat et repercé. La jeune sainte, sculpture amovible, se montre à la fenêtre de la tour où elle est enfermée, les mains jointes attendant la Communion ; deux lions apparaissent de part et d’autre, sortant leur tête d’un oculus ; tour au mur appareillé surmontée d’un clocheton avec dôme recouvert d’écailles et galerie de balustres ; porte cintrée munie de ses pentures, anneau de tirage et verrou. Le buste de la sainte a été réalisé indépendamment afi d’être introduite par l’arrière de la tour. Normandie ou Picardie, milieu du XVIe siècle H 54 cm Avoye de Paris était, selon la légende, une des 10000 vierges, qui accompagnaient sainte Ursule. Ayant réussi à échapper au massacre des Huns sous les murs de Cologne, elle se réfugie sur les côtes de la Gaule, près de Boulogne, et fut enfermée dans une tour. Son histoire fut inspirée par celle de saint Denis car on dit que la Vierge venait lui donner la communion à travers les barreaux de sa prison. Sa représentation est assez rare et on peut en voir dans certaines églises, notamment en Normandie, à La Mailleraye et à Ry.