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Paul VERLAINE (1844-1896). Lettre autographe signée à son éditeur Vanier. (Hôpital Broussais), Samedi 10 mars (1888). 2 p. in-16, recto-verso. Lettre reproduite dans la correspondance (Messein 1923, II, CCLV) : Mon cher Vanier, M. Vally que je vous ai déjà recommandé et que je vous recommande encore pour des écritures, si possible, vous portera ceci qui est à l'effet : 1° de vous envoyer la lettre ci jointe. Vous y puiserez tels renseignements et enseignements que de droit. Moral : un peu plus de publicité, scrongnieugnieu ! Motus quant à ce qui concerne la Revue Indépendante (qui aurait pu tout au moins renvoyer ce monsieur à vous). Elle prouve aussi, cette lettre, que j'ai des amateurs en Argérie (sic). J'y réponds en même temps (ou presque, n'exagérons rien !) que ceci, adressant à vous cette fois ce brave colon, en l'engageant à vous envoyer la liste de libraires de là-bas susceptibles de débiter du Verlaine. 2° de vous mettre "sous ce pli" une pièce pour Bonheur : classez ! J'en ai donné une copie pour la Jeune Belgique qui m'a demandé des vers par l'intermédiaire de Giraud. 3° de vous demander quand Amour paraîtra. Je ne pense pas que les évènements soient de nature à retarder la mise en vente hein ? 4° Enfin de vous dire que je compte sortir du 15 au 20. Apportez papiers timbrés, préparez sommes, soignez vente et publicité. J'attends votre prochaine visite… Souvenir cordial au duelliste Moréas… Si vous voyez quelqu'un de la Revue Indépendante ne parlez pas de la lettre ci-jointe mais parlez leur de l'argent de ma nouvelle. Je ne leur ai pas encore écrit mais je pense qu'il est bon de leur rafraichir, vous (sic) la mémoire, comme si ça venait de vous. On joint un portrait gravé à l'eau-forte d'après Cazals.
