BAUDELAIRE, Charles
Les Épaves
Amsterdam, [Bruxelles], À l’enseigne du Coq, [Poulet-Malassis], 1866
UN DES DIX EXEMPLAIRES DE TÊTE SUR CHINE
ÉDITION PARTIELLEMENT ORIGINALE
In-8 (204 x 132 mm). Titre imprimé en rouge et noir
COLLATION ET ILLUSTRATION : faux-titre, titre, II pp. d’avertissement, 163 pp., 1 frontispice gravé à
l’eau-forte de Félicien Rops accompagné du feuillet d’explication imprimé en rouge
TIRAGE : un des 10 EXEMPLAIRES DE TÊTE sur papier de Chine, celui-ci numéroté 6
PIÈCE JOINTE : 1 note autographe de Charles Baudelaire, 1 p. in-12 repliée, crayon et encre brune : “Romans
& nouvelles. Supposer un pauvre affamé voulant profiter d’une fête publique et d’une distribution de
vivres pour manger. Il est bousculé et assommé par la multitude // Avoir découvert une conspiration - c’est
presque une création. C’est un roman dont je tiens le Dénouement. Je dispose de l’Empire. Alternative,
inspiration. Pourquoi sauver l’Empire ? Pourquoi le Distraire. Donc pile ou face. Peut-être une comédie”
RELIURE JANSÉNISTE DE PIERRE-LUCIEN MARTIN, datée de 1968. Maroquin brun, dos à nerfs,
tranches dorées, couverture muette et dos conservés, doublure et gardes de box beige. Étui et chemise
Les Épaves viennent compléter les Fleurs du Mal avec dix-sept poèmes nouveaux dont Hymne et
À une Malabaraise. Il faut aussi ajouter les six pièces condamnées des Fleurs du Mal de 1857. Pour
Claude Pichois, le plus beau poème du recueil est Coucher du soleil romantique qui marque le deuil
de toute une époque. La note autographe de Charles Baudelaire est relative à La Conspiration et
Pile ou face.
BIBLIOGRAPHIE : Carteret, I, p. 127 -- Claude Pichois, Baudelaire, 1996, p. 549 -- Pierre Pachet, L’Année
Baudelaire, vol 11/12, 2007-2008, p. 222