AURIOL, Vincent
[Correspondance]. L.A.S. à François Mitterrand
Muret, 6 décembre 1957
CORRESPONDANCE PRIVÉE AU TON ANTI-GAULLISTE, BEAUX DÉVELOPPEMENTS SUR LE RÔLE DE L'ÉTAT
(1) : "Mon cher ami, j'ai reçu votre livre Présence française et abandon. La constance de votre amitié, exprimée en une affectueuse dédicace, m'a très vivement touché (...) Au sujet des événements d'Indochine (...) en 1949, on pouvait espérer faire une paix d'armes française et (...) par une extension juridique du Titre VIII dans l'esprit du préambule, on pouvait, grâce au Haut Conseil"..., long développement sur la Tunisie, le Maroc et l'autorité de l'État, encre bleue, 4 pp. in-8 (204 x 130mm), envelopppe jointe ; (2) b.a.s., "Bravo pour votre proposition de résolution pour une communauté France-Afrique. J'espère que vous serez mieux entendu que moi qui le demande depuis deux ans...", encre bleue, carte de visite, 4 février 1958 (100 x 65mm) ; (3) : carte autographe signée : "j'avais déjà lu avec profit vos articles au retour de votre voyage en Chine. C'est avec un plaisir et une joie nouvelle que je viens de lire votre livre"..., Auriol parle de la Chine, de cet "onctueux Robert Schuman (...) ce bon moine manqué [qui] s'en tira par une échappatoire, encre bleue, 2 pp. in-8 oblong (142 x 107mm), 1961 ; (4) : carte autographe signée : "cette lettre ne vous surprendra certainement pas (...) après l'échec navrant (...) que l'on vient de vous infliger (...) des hommes de haute valeur sont écartés du Parlement, ce serait à désespérer s'il n'y avait une revanche certaine après l'expérience certainement désastreuse qui va se dérouler", encre bleue, 2 pp. in-8 oblong (142 x 107mm), Cap Bénat, peu de temps après le 8 décembre 1958 ; (5) : carte autographe signée : "retour de Grèce (...) je lis votre discours du 17 juillet au Sénat. Je dois vous dire mon admiration et mon accord"..., encre bleue, 2 pp. in-8 oblong (142 x 107mm), enveloppe jointe, 1962 ? ; (6) : L.S., "trop fatigué pour écrire de ma propre main (...) je ne suis plus dans la vie active sauf quelquefois par quelques articles un peu violents à l'égard de "Sa Majesté" [de Gaulle] (...) ma congestion pleuro-pulmonaire que j'ai contractée aux obsèques du Président Coty alors que nous avons attendu pendant une heure sur l'estrade que "Sa Majesté" voulut bien arriver"..., suscription, signature, soulignement et guillemets autographes, 1 p. in-4 (275 x 200mm) ; (7) : L.A.S, "l'accident stupide et grave et les opérations chirurgicales d'il y a 7 mois (...) j'ai trouvé votre livre (...) je l'ai lu avec la même passion", suivi de commentaires sur Gaston Deferre, encre bleue, 3 pp. in-8 (210 x 135mm), enveloppe jointe, 6 février 1963
Quelques petites traces d'adhésif
À partir de mai 1957, Vincent Auriol n'est plus Président de la République, François Mitterrand n'est plus ministre : ce sont deux personnes privées.
