Valise des débuts.
Témoignage émouvant, cette vieille valise
qui tombe en ruine vient de Grèce, et a
probablement été apportée en France par les
parents de Garvarentz, qui appartenaient à la
communauté arménienne de Thessalonique.
Elle renferme principalement des travaux
de jeunesse de Garvarentz, de nombreux
manuscrits autographes musicaux, des
chansons signées de son pseudonyme DiranWem ou « Diran Garvarentz » et chansons de
variétés (dont ses premiers succès : Kon-Tiki
et Banana de Costa Rica), 3 amusants dessins
d’affichettes de publicité pour son premier
groupe : « Diran Garvarentz et son grand
orchestre » (et un dessin de S. Vartabedian,
colorié à la main), des dessins d’enfance et
cahiers d’écolier (dont des notes et cahiers de
solfège et de musique), un dossier de documents
en arménien (partitions, revues, cahiers,
carnets), des lettres à lui adressées (ou à sa
famille), des doubles de contrats et des papiers
Sacem, etc.
On joint un ensemble de plus de 400 partitions
imprimées, la plupart musiques de Garvarentz
(plusieurs sous son pseudonyme Diran-Wem):
chansons (la plupart avec paroles de Charles
Aznavour) pour diverses vedettes (Aznavour,
Édith Piaf, Mireille Mathieu, Johnny Halliday,
Eddy Mitchell, etc.) ; chansons tirées de films ;
airs de danse, etc.