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[STENDHAL]. Daru, comte PierreL.A.S. à Stendhal (2)
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[STENDHAL]. Daru, comte PierreL.A.S. à Stendhal (2)

[STENDHAL]. Daru, comte Pierre L.A.S. à Stendhal (2) Paris, 1815, 8 janvier PIERRE DARU, ONCLE ET PROTECTEUR DU JEUNE STENDHAL, LUI ANNONCE LA MORT BRUTALE DE SA FEMME, ALEXANDRINE. ELLE FUT PEINTE PAR DAVID EN 1810 (FRICK COLLECTION). HENRI BEYLE VOULAIT LA SÉDUIRE, EN 1811 (1). 3 pp. in-4, encre noire, avec suscription : "à monsieur de Beyle, rue Belgioso, n° 1175, Milan" : "Hélas, mon cher Beyle"..., Daru raconte brièvement l'accouchement de sa femme, "une paralysie et une apoplexie foudroyantes me l'enlevèrent en quelques heures (...) je connais trop bien la bonté de votre coeur pour ne pas être sûr que vous serez bien sensible à cette perte [mot omis dans la publication] et je vous tiens bon compte de tous les regrets que vous donnerez à ma chère Alexandrine". CHEMISE annotée à l'encre par Romain Colomb. (2). Daru, Napoléon-Alexandre, Paris, 20 août 1836, 1 p. in-8, avec suscription : Monsieur, Monsieur Beyle, Consul de France à Civita-Vecchia, 17 rue du Mont-Blanc" : "j'ai le regret, mon cousin, d'apprendre votre arrivée à Paris et de recevoir votre carte le jour même où je pars pour la campagne"... PROVENANCE : note au crayon de Romain Colomb -- comte Robert d'Illiers (par héritage) Alexandrine Daru est l'une des femmes qui ont compté dans la vie de Henri Beyle. Le Journal de 1811 fait le récit du plan d'attaque que le jeune Auditeur au Conseil d'État entendait développper pour séduire l'épouse de son oncle et protecteur, le puissant comte Daru. RÉFÉRENCES : (1) Corr. gén., II, p. 606, n° 1019 -- 174 lettres à Stendhal, 1947, t. I, p. 68 ; (2) : Corr. gén., V, p. 753, n° 2734 -- 174 lettres à Stendhal, 1947, t. II, p. 123

Estimation
1 500 / 2 000 €
Résultat (Frais de vente inclus)
2 512 €