[STENDHAL]. Castellane, comtesse Boni de, née Louise Cordélia Greffulhe L.A.S. (2) Paris, [12 février 1837] DEUX LETTRES DE CORDÉLIA DE CASTELLANE, NÉE GREFFULHE, L'UNE DES GRANDES ÉGÉRIES DE CHATEAUBRIAND (1). 2 pp. in-8, encre brune, suscription : "Monsieur Beyle, consul de France à Civita Vecchia, rue du Mont Blanc n° 17". "Me trompé-je, Monsieur"..., elle le remercie pour l'envoi d'un "admirable buste de Tibère" et pour "de beaux vases de Corneto", elle s'excuse de ne pas l'avoir remercié plutôt et l'invite à dîner pour se faire pardonner "avec quelques-uns de vos amis" (2). 1 p. in-8 [1837] : "je fais mille excuses à monsieur Beyle d'avoir pu être aussi longtemps à lui renvoyer cette lettre dont la partie politique promet beaucoup d'intérêt". CHEMISE avec une note à l'encre de Romain Colomb PROVENANCE : Romain Colomb -- comte Robert d'Illiers Louise Cordélia Greffulhe (1796-1847) épousa en 1813 le futur maréchal de Castellane. Elle tint au 57 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré un salon très fréquenté où se retrouvaient Mérimée, Molé (qui fut un temps son amant), Thiers, Béranger, Arago, Villemain. En 1823 et 1824, elle fut l'un des grands amours de Chateaubriand qui donna ses traits à la maîtresse du duc de Guise, Marcelle de Castellan, dans la Vie de Rancé. RÉFÉRENCES : (1) : Corr gén., VI, p. 10, n° 2769 -- 174 lettres à Stendhal, 1947, t. II, pp. 131-132 ; (2) : Corr gén., VI, p. 98, n° 2834 -- 174 lettres à Stendhal, 1947, t. II, p. 133
