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Paul VERLAINE (1844-1896). Sonnet manuscrit. S.l n.d. 1 p. in-12. Nombreuses ratures et corrections. Sonnet écrit sur le recto d'un feuillet et publié dans le recueil Odes en son honneur (n°XIII). Celui-ci présente des variantes avec la version imprimée, qui sont reproduites ci-dessous entre parenthèses : Nos repas sont charmants, malgré que si modestes Nos repas sont charmants encore que modestes, Grâce à ton art profond d'accommoder les restes Du rôti d'hier ou de ce récent pot au feu En hachis et ragoûts comme on n'en trouve pas chez Dieu. Le vin n'a pas de nom mais à quoi bon la gloire Le vin n'a pas ce nom car à quoi sert la gloire Et puisqu'il est tiré ne faut-il pas le boire Quand (sic) au pain comme on n'en a pas toujours mangé Pour le pain, comme on n'en a pas toujours mangé, Nous semble excellent mais semble un fait archijugé Qu'il nous semble excellent mais semble un fait archijugé Le légume ne coute rien ni le fromage Le légume est pour presque rien, et le fromage Nous en usons en rois dont ce serait l'usage Quand (sic) aux fruits, leur primeur au fond nous est égal Quant aux fruits, leur primeur, ça nous est bien égal, Pourvu qu'il y en ait en ce festin vraiment frugal Pourvu qu'il y en ait dans ce festin vraiment frugal. Mais le triomphe, au moins pour moi, c'est la salade Comme elle en prend ! sans jamais se porter malade Comme elle en prend ! sans jamais se sentir malade, Plus forte en cela que défunt Tragaldabas, Et j'en baffre de cœur tant elle est belle en ces combats Et j'en bâfre de cœur tant elle est belle en ces ébats. Si bien que la nuit j'en profiterai. Le poème imprimé contient 2 strophes supplémentaires.
