LAMARTINE, Alphonse de
Nouvelles méditations poétiques
Paris, Urbain Canel, Audin, 1823
TRÈS PROBABLEMENT L’EXEMPLAIRE DE
LA FEMME D’ALPHONSE DE LAMARTINE
ÉDITION ORIGINALE. In-8 (205 x 120 mm)
ENVOI autographe signé : Tu mihi dulcissima rerum
[Tu es la chose la plus douce pour moi]
RELIURE DE L’ÉPOQUE SIGNÉE DE MONTHEROT. Plein
maroquin rouge à grain long, filet à froid en encadrement
avec fleurons dorés aux angles, dos long orné avec la mention
“tu mihi dulcissima rerum”, tranches marbrées
Quelques rousseurs
Julien Fléty, dans son Dictionnaire des relieurs français,
ne recense pas de relieur sous le nom de Montherot au
XIXe siècle. Par une étrange coïncidence, la soeur du
poète, Marie, avait épousé François de Montherot dont
la correspondance avec le poète est publiée. On connaît
un autre envoi de Lamartine avec la mention “tu mihi
dulcissima rerum”, également adressé à sa femme, qui lui
avait donné un enfant l’année précédente. La répétition
sur le dos de la phrase latine laisse donc croire ici que cet
exemplaire était aussi destiné à Élisa.
BIBLIOGRAPHIE : Carteret, II, p. 18 -- Clouzot, p. 177
