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Chandelier pique-cierge en bronze ciselé,martelé, gravé et doré. Base tripode à décor
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Chandelier pique-cierge en bronze ciselé,martelé, gravé et doré. Base tripode à décor

Chandelier pique-cierge en bronze ciselé, martelé, gravé et doré. Base tripode à décor ajouré composée sur chaque face de deux rinceaux entrelacés avec feuilles nervurées ; ces rinceaux sont reliés aux pieds formés chacun de deux animaux fabuleux superposés, de type dragon ou basilic, celui du haut portant sur son dos un petit dragon ; dans la partie basse, les pieds sont également reliés entre eux par deux dragons ailés aux queues réunies par une rosette ; fût au nœud ajouré à décor d'animaux serpentiformes se mordant la queue ; large coupelle évasée soulignée d'une fie frise de perles dont le bord est orné de trois petites gargouilles unicornes ; pique tronconique. Rhéno-mosan, vers 1180 H 16 × L 9,5 cm (très légères usures à la dorure) Il semble que ce chandelier pique-cierge forme paire avec un autre exposé aux Cloisters, le département d'art médiéval du Metropolitan Museum de New York. Il est identique, en dimensions et en décor, dans le même état de conservation hormis les petites gargouilles qui sont en partie accidentées sur l'exemplaire du MET (L.1987.43) (fi. a). Ce dernier a fait l'objet d'une publication en 1976 lors d'une exposition au musée municipal de Poitiers. Il est illustré dans le catalogue faisant partie d'une paire, chacun des chandeliers appartenant à l'époque, d'après la notice, à une collection parisienne distincte (fi. b). Celui présenté ici est vraisemblablement l'autre exemplaire dont on avait perdu la trace. Le pique-cierge de New York – qui est un prêt d'une collection privée - a fait partie de l'exposition Art Treasures of the Middle Ages organisée en 1987 par la galerie de l'antiquaire newyorkais Michael Ward (cat.9). Il est indiqué au catalogue comme "Rhénan ou Mosan, fi du 12e-13e siècle". Dans cette notice, il est bien fait référence à un autre pique-cierge "presumably a companion to the present example" dans une collection privée française. On sait que le pique-cierge du MET a appartenu auparavant au marchand parisien Henri Daguerre, puis ensuite à Brummer et Blumka. Rares sont les paires de pique-cierges d'autel appartenant à ce type de production qui nous soient parvenues. On peut en voir notamment au trésor de la cathédrale d'Hildesheim (DS 22a-b), au Herzog Anton Ulrich-Museum de Brunswick (Inv.- Nrn., MA 91, MA 92) et au Metropolitan Museum (50.22.1 et 2). Bibliographie : Exposition Poitiers 1976, Aliénor d'Aquitaine et son temps, musée municipal, cat.23- 24, ill. p 76. Ouvrages consultés : O. von Falke et E. Meyer, Romanische Leuchter und Gefässe Giessgefässe der Gotik, Berlin, 1935, réed.1983; Exposition New York 1987, Art Treasures of tle Middle Ages, Michael Ward Gallery, cat.9 ; P. Barnet, M. Brandt et G. Lutz, Medieval Trasures from Hildescheim, New York, 2013. Mes remerciements à Charles T. Little, conservateur du Département Art médiéval du Metropolitan Museum, qui a bien voulu me donner accès à la documentation de son musée ce qui m'a permis de confimer mes hypothèses de travail. Rhenish-Mosan gilded Bronze Pricket Candlestick In chased, beaten, engraved and gilded bronze; on an openwork tripod base with, on each side, interlacing foliage with veined leaves, linked to feet formed by two superimposed fantasy creatures, the upper one with a small dragon on its back; in the lower part, the feet also joined by two winged dragons with tails linked by a rosette. The shaft has an openwork knot decorated with serpent-like creatures biting their tails. The large, shallow bowl has a narrow beaded frieze and three tiny, single-horned gargoyles around the edge. Conical pricket. c.1180 16 × 9.5cm (slight wear to gilding) This pricket candlestick appears to be one of a pair with that currently on show in The Cloisters section of the New York Metropolitan Museum (L.1987.43), to which it has been lent by a private collection – after previously belonging to the Paris dealer Henri Daguerre, then to Brummer and Blumka. The two are of identical size and decoration, and in similar condition – apart from the little gargoyles which are partly damaged (fi. a) in the candlestick now in The Met. This candlestick was mentioned in the catalogue of an exhibition held in Poitiers in 1976 as one of a pair belonging to a Paris collection (fi. b) – our candlestick probably being the other – and was shown at the exhibition Art Treasures of the Middle Ages staged by New York dealer Michael Ward in 1987 (cat. n° 9), described as ‘Rhenish or Mosan, late 12th or 13th century.’ Ward’s exhibition catalogue also referred to another candlestick in a French private collection that was ‘presumably a companion to the present example.’ Few pairs of such altar candlesticks have survived – among them those in the Treasure of Hildesheim Cathedral (DS 22a-b); Brunswick’s Herzog Anton Ulrich Museum (inv. n° MA 91/MA 92); and the Metropolitan Museum (50.22.1 & 2). Literature – Aliénor d'Aquitaine et son Temps (exhibition catalogue 23/4, ill. p.76) – Poitiers 1976 Works Consulted – Von Falke, O. & Meyer, E.: Romanische Leuchter und Gefässe Giessgefässe der Gotik – Berlin 1935 (reprinted 1983) – Art Treasures of the Middle Ages (exhibition cat. n°9) – Michael Ward Gallery, New York 1987 – Barnet, P., Brandt, M. & Lutz, G.: Medieval Trasures from Hildesheim – New York 2013 My thanks to Charles T. Little, Curator in the Department of Medieval Art at the Metropolitan Museum, for kindly facilitating access to documentation enabling me to confim my working hypotheses.

Estimation
40 000 / 50 000 €
Résultat (Frais de vente inclus)
164 320 €