BARRÈS, Maurice
Scènes et doctrines du nationalisme
Paris, Félix Juven, [1902]
EXEMPLAIRE SUR JAPON, AVEC TOUS SES TÉMOINS ET UN ENVOI DE MAURICE BARRÈS À AUGUSTINE BULTEAU. SOMME ANTIDREYFUSARDE
ÉDITION ORIGINALE. In-12 (186 x 180mm)
TIRAGE : un des six exemplaires de tête sur japon, celui-ci numéroté 3, premier papier avant 15 hollande ; la justification apparaît au verso de la première page de couverture des exemplaires ordinaires
ENVOI : à Madame Bulteau, respectueux hommage d'amitié (...) Si mon œuvre avait une signification un peu forte, quelque ampleur, on ne les distinguerait qu'à la considérer du point de vue, marqué par ce livre : c'est [non] de subir les fatalités historiques, naturelles, mais de les voir clairement, Juin 1903
PIÈCE JOINTE : portrait photographique de Maurice Barrès tiré sur papier japon ajouté après le faux-titre
RELIURE SIGNÉE DE POUILLET. Maroquin orange, double filet estampé à froid autour des plats, dos à nerfs, GRANDS TÉMOINS CONSERVÉS, couverture et dos conservés, tête dorée
PROVENANCE : Paul Brunet (ex-libris)
NOTE AUTOGRAPHE DE FRANÇOIS MITTERRAND : "Maurice Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme, ed. or., 3.500 (fr.) chez Guérin 4 mars 1987"
Quelques modestes éclats à la reliure
Augustine Bulteau (1860-1922), fille d'un riche industriel de Roubaix, tint un salon dans son hôtel de l'avenue de Wagram. Elle fut chroniqueuse au Gaulois, au Figaro et écrivit des romans aujourd'hui oubliés. Maurice Barrès, Anna de Noailles, Pierre Louÿs, Henri de Régnier et Léon Daudet s'y retrouvaient et la surnommaient "Toche". Elle fut aussi l'amie de Toulouse-Lautrec et de Manet, puis de Paul-Jean Toulet. Préférant sans doute les femmes, elle restaura un palais vénitien avec son amie, la marquise de La Baume Pluvinel.
La deuxième partie de cet ouvrage regroupe de nombreux articles antidreyfusards de Barrès.
RÉFÉRENCE : Desachy, Bibliographie de l'Affaire Dreyfus, n° 62