André GIDE (1869-1951). Lettre autographe signée à son cher ami Henri Davray . Cuverville par Criquetot L'Esneval, 17 juin (19)13. 4 p. in-8. Lettre à Henri-D. Davray, critique au Mercure de France et traducteur d'auteurs anglais, sur la traduction et la publication de Diana de Meredith. Il donne d'abord de ses nouvelles : Nous sommes à Cuverville depuis huit jours, avec nos chiens et nos chats … avant de quitter Paris, nous avons dû en " piquer " un, atteint d'une maladie de foie incurable ; ç'a été affreux. Puis on en vient au sujet principal de la lettre : A présent parlons Meredith !... Vous n'ignorez pas sans doute que Firmin Roz tient une traduction de Diana toute prête - dont il m'avait déjà parlé avant que les pourparlers n'aient commencé de s'engager entre vous et la N.R.F. … Je voudrais savoir si vous avez des doutes, craintes, préventions, etc. au sujet de sa traduction de Diana, car sinon vous pourriez aussitôt lui en parler, la lui demander pour la revoir - de manière à ce qu'elle puisse être confiée à Verbecke le plus tôt possible et imprimée pendant les mois d'été, durant lesquels ses ouvriers ont moins de travail. … c'est vous personnellement que la N.R.F. désire avantager le plus possible … lors même que vous estimeriez meilleur le travail d'un autre traducteur, de Monod par exemple, vous ne pouvez songer à confier à un seul tout Meredith…